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La physiologie de la vision

Le prix Nobel de Physiologie et Médecine de 1967 a été décerné à Ragnar Granit, Haldan Keffer Hartline et George Wald pour leurs travaux sur les processus primaires physiologiques et chimiques de l’œil.

George Wald se focalisa sur les pigments oculaires et identifia la Vitamine A dans la rétine. Ce composé organique venait tout juste d’être isolé dans le labo de Paul Karner. Wald démontra que quand le pigment rhodopsine dans l’œil est en contact avec la lumière, elle donne une protéine appelée opsine et un composent contenant la Vitamine A, suggérant que la vitamine A est nécessaire à la vision. Il mit en évidence le mécanisme qui permet à la lumière d’activer les cellules sensorielles en bâtonnets de l’œil, la première étape de la vision.

Ragnar Granit identifia trois types de cônes dans la rétine, chacun sensible à un diffèrent segment du spectre visuel de la lumière, nous permettant de percevoir les couleurs. Il fut le premier à démontrer que les fibres nerveuses de la rétine sont sensibles de différentes manières à   différentes longueurs d’onde.  

Haldman Keffer Hartline plongea plus profondément dans des études anatomiques qui démontrèrent comment les bâtonnets et les cônes de la rétine sont connectés dans le cerveau. Il étudia la neurophysiologie de la vision en utilisant de l’électrophysiologie rétinale dans des arthropodes, des vertébrés et des mollusques. Il obtenu le premier enregistrement d’impulsions électriques envoyé par une fibre optique unique lorsqu’elle est stimulée par de la lumière. Il utilisa le limule comme modèle et démontra que l’information visuelle est relayée au cerveau par des nerfs. Il trouva aussi que des nerfs individuels n’étaient pas activés de la même manière, certains étaient stimulés par la lumière fixe, d’autres uniquement lorsque la première lumière touche la rétine et encore d’autres lorsque la lumière se disciple. Les cellules nerveuses communiquent aussi entre elles, ce qui veut dire que lorsqu’une cellule est activée, celles autour d’elles sont désactivées. Cette inhibition latérale augmente le contraste des motifs lumineux et aiguise la perception des formes avant que l’information me soit envoyée au cerveau.

Hartline a donc démontré que les simples mécanismes rétiniens constituent des étapes vitales dans l’intégration de l’information visuelle. La moitié de l’interprétation faite par le cerveau des informations qui lui sont envoyées par les yeux est décidée avant même que l’image n’atteigne le cortex visuel.

 



Last edited: 27 October 2014 11:48

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